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Rigolez, rigolez mais n'empêche qu'on y est !
La voilà la phase 2.

D'ailleurs comment s'appellent nos adversaires quand on est en phase ?
Les... ? Les... ? Les phasers !
Et là, d'un coup, ça rigole moins, hein ?

Oui, en effet, les phasers, comment chacun sait, sont les armes principales des passagers de l'Enterprise.
D'ailleurs, regardons d'un peu plus près nos adversaires de cette phase 2. Approchez vous un peu, soulevez leurs cheveux qu'ils portent tous longs (pourquoi, hein ? Je vous le demande...). Oh ! Des oreilles pointues ! Ce sont tous les ascendants de Mr Spock !

Rhaaa ! Alerte verte à points oranges ! Sortez l'arsenal !
Il est temps de sortir nos fusils à plasma pour rivaliser avec leurs phasers.

On va commencez par remettre Narcisse, notre sélectionneur, GM. Un GM, comme tout le monde le sait ne gagne que parce qu'il a le bouton rouge à portée de main. Bon, OK, Narcisse n'a jamais été très bon avec ce bouton (témoin : ses résultats en club).
Deuxième contre offensive à mettre en place : augmenter notre nombre de roux dans l'EDF. D'ailleurs, vous avez remarqué ? Nous avons 6 roux sur 15 joueurs. Alors soit une mutation génétique est en cours en France soit Narcisse a des penchants pour les roux... Personnellement, je préfère les rousses, les irlandaises, la Kilkenny par exemple. Mais bon, je ne cracherai pas sur n'importe quelle autre mousse si vous m'invitez.
Où j'en étais ???
Troisième stratégie imparable : changer les pom pom girls. En plus d'aimer les roux et de ne pas finir ses messages quand il parle, notre sélectionneur n'a aucun gout. Du coup, vous avez vu nos chauffeuses de salle ? Vous avez intérêt à mettre de bons blousons pendant la mi temps quand elles entrent sur le parquet parce qu'en terme de coup de chaud... Non, mais Germaine, c'est vrai quoi ! Je ne nie pas, tu devais être une bombe en 1973, mais là...

Bon, une fois que tout ça est mis en place, si ça ne marche pas, il reste la solution ultime ! Celle dont les sélectionneurs ne parlent qu'à voix basse. Mais, moi, j'ose, Môssieur, moi, je suis un fou, un rebelle, moi.
Donc, si tout ça ne marche pas, juste avant le dernier quart-temps, il faudra que nos joueurs fassent caca dans notre raquette. Si possible des cacas collants ou au contraire très glissants.
The Ultimate Weapon, je vous dis...

Bon, je vous laisse, le sélectionneur attend une étude très détaillée de nos futurs adversaires, les espagnols... ce qu'on va prendre !

Last edited by Le col-vert enragé at 8/27/2010 10:10:59 AM

Premier match, premier bilan.
On ne va pas discuter du match, non, ce serait trop facile : supputations, discussions, conclusions.
Non, ici, on discute de l'après match.
Il semblerait que cette semaine ait été animée par deux débats.

Le premier d'abord : les notes de match. Et pour cela, nous avons le plaisir d'accueillir Jean-Pierre M., célèbre psychologue qui a tenu à conserver l'anonymat.
- Mr Morel, allons donc droit au but comme disent les marseillais : quels comportements avez vous observés face aux notes de match ?
- Et bien, mon cher Coin-Coin, tout d'abord il faut souligner que tout le monde s'accorde pour dire qu'elles sont aussi fiables que celles d'un célèbre quotidien sportif.
Après, nous avons une infinité de catégories face à ces notes : les J'y comprend rien alors je m'en fous, les J'y compris rien alors ça m'énerve et, les deux catégories les plus intéressantes, les Ca ne sert à rien ou les J'ai tout compris.
Si on regarde de plus près ces deux dernières catégories :
Les J'ai tout compris ont, comme leur nom l'indique, tout compris. Ce sont des fous de la note, ils l'auscultent, la soupèsent, la vérifient, la font entrer dans leur tableur (ce qui n'est pas une mince affaire, croyez moi !). Au final, ils la cajolent, ils l'admirent... certains même, parmi les cas que j'ai étudié, se touchent le Hum ! devant. Mais là n'est pas notre sujet... La note est, pour eux, la quintessence de BB, l'aboutissement suprême. Et quand ils arrivent enfin à dompter la note, ils se sentent comme un cow-boy sur un bronco sauvage à la fin du domptage : ils n'ont plus rien à prouver et peuvent partir vers d'autres aventures.
De l'autre coté, les Ca sert à rien sont, d'après les J'ai tout compris, des crétins. Comme personnellement, ces derniers sont plus forts que moi et qu'ils me font peur, je ne peux qu'abonder dans leur sens.
- Hum. C'est tout ?
- C'est tout.
- Bon, euh... Merci Monsieur Jean-Pierre Morel.

Passons maintenant au deuxième débat : le Morel (rien à voir avec notre intervenant... Si ? Ah, bon !)
Le Morel est un pur-sang, un animal élevé sous la mère. Il a été nourri au biberon par son propriétaire, le Tuck (pas celui qu'on mange en apéritif). Ce dernier, de composition rustre, a dompté le Morel à coup de pied au ... Ah ! Ils n'en comptent plus des tours de terrain dans la neige, tous les deux : le Morel devant, les yeux fous, la bave aux lèvres, le Tuck derrière, son sifflet entre les fesses pour donner le rythme.
Mais au final, le résultat est là : chef de file des espoirs dés la saison 7 puis international A depuis des temps immémoriaux, le Morel est aujourd'hui le meilleur joueur du monde que même les vénusiens nous envient.
Et aujourd'hui c'est avec la larme à l'oeil que Papa Tuck nous fait visiter son box maintes fois agrandi...
Mais la question cruciale est comment utiliser le Morel ?
Personnellement, si j'avais à utiliser le Morel, je prendrai une photocopieuse, j'en tirerai 12 exemplaires et j'en mettrai partout sur ma feuille de match.
Bon, personne ne veut me le prêter pour que j'essaye...
Alors, certains utilisent le Morel à toutes les sauces, d'autres le préfèrent en dessert, d'autres enfin le calent par surprise entre la poire et le café.

Mais, lui s'en fout car tant qu'il joue, le Morel a le moral.
(désolé mais celle là, je l'ai en réserve depuis des temps immémoriaux !)

Last edited by Le col-vert enragé at 9/5/2010 5:53:43 PM

Mort de rire !!!
:)

sympathique !

Toujours aussi fort ce Col-Vert !!! J'aime !!!

Deuxième match passé...

Je vous avoue que je désespérai cette semaine : pas de polémiques d'après matchs, pas de lancers de tomates, pas de mines...
Heureusement Bouquin est arrivé !

Un petit historique :
Bouquin Eric est un tout jeune homme quand il arrive dans les bras de Maman Créalix. Celle-ci, rebutée par l'idée de devoir assurer le gîte et le couvert à un jeune futur international, revendit le bébé à Tonton Bozzer, le plus grand des plus grand, le meilleur d'entre les meilleurs, l'incorruptible que les chevaliers blancs ont poursuivi toute sa carrière. Ce dernier l'amena jusqu'aux sommets des U21 et ainsi au faîte de sa gloire. Peu avant la disparition complète de son équipe formatrice, ce grand espoir fut pris en main par Narcisse et c'est le début de la dégringolade.

Tiens, tiens, tiens... Narcisse... Ce nom ne vous dit rien ? Si ! Narcisse ! Notre sélectionneur qui nous a prouvé déjà à maintes reprises sa fourberie.

Le petit Eric périclita de nombreuses saisons, commença à sombrer dans l'alcool et les filles faciles.

Son manager, ne sachant plus à quel sein se vouer, ce paillard, imagina un stratagème des plus retors :
Il commença par se faire élire sélectionneur de l'EDF. Sitôt arrivé, il sélectionna le Bouquin en question. Puis il s'est amusé à lui faire faire un salto arrière sur le tapis. Pendant qu'il était en l'air, ce manager indigne lui aurait dit "Tiens toi à tes baskets, j'enlève le tapis." (vachement dur à dire quand quelqu'un est en l'air mais Narcisse a pris des cours chez Bernard Laporte) ce qui a eu pour effet de déstabiliser la bibliothèque et de faire tomber le Bouquin.

Premier méfait de l'innommable... Que je n'hésite pas à nommer, moi Môssieur ! Mais je suis un fou, comme je l'ai déjà expliqué dans mon premier post, tout en haut, là.

Le deuxième méfait... Je n'ose l'écrire tellement il me fait pleurer... Nous ne verrons plus le petit Eric fouler les parquets français. Oui ! Narcisse a osé revendre la star montante (ou supposée telle) du basket BB et l'a envoyé en exil à Hong Kong... Nul doute que là, c'est sûr, il pourra montrer tout le panel de ses capacités intérieures.
Le petit Eric pleurait à chaudes larmes, les portes ont claqué, il se réfugiait derrière les meubles en réclamant son tonton, et il partit, son doudou sous le bras...

Quelle déchéance pour notre EDF. Un peu comme si le sélectionneur s'amusait à divulguer les points forts et points faibles du joueur vedette d'un manager dont il veut la ruine. Heureusement, ceci n'est jamais arrivé... Si ? Ah...

Môssieur le sélectionneur, pour avoir ainsi brisé l'avenir et surtout les rêves d'un enfant, vous êtes un diab', môssieur.
Je ne vous salue pas !

Putain, c'est touchant !!!

Courage Eric

Son manager, ne sachant plus à quel sein se vouer, ce paillard, imagina un stratagème des plus retors :
Il commença par se faire élire sélectionneur de l'EDF. Sitôt arrivé, il sélectionna le Bouquin en question. Puis il s'est amusé à lui faire faire un salto arrière sur le tapis. Pendant qu'il était en l'air, ce manager indigne lui aurait dit "Tiens toi à tes baskets, j'enlève le tapis." (vachement dur à dire quand quelqu'un est en l'air mais Narcisse a pris des cours chez Bernard Laporte) ce qui a eu pour effet de déstabiliser la bibliothèque et de faire tomber le Bouquin.

Salete de bibliotheque

J'avais pas de mouchoir sous la main, sinon j'aurai pleuré...

Quoi ? Pas de manifestations de colère ? Pas de hauts cris ? Pas d'insultes et de tomates pourries ?
Je suis déçu...
En effet, je n'ai pas posté mon petit mot de la semaine écoulée et personne ne me l'a reproché. A croire que ça ne vous plait pas.

Il faut dire que vous ne m'avez pas beaucoup aidés la semaine dernière... pas beaucoup de réactions intéressantes. Du coup j'ai dû aller chercher pour trouver un débat digne de ce nom. J'ai même dû aller voir le résumé du match. Comme si j'étais sur ce jeu pour m'intéresser à ça ?

Cherchant donc à un os à ronger et surpris par l'ampleur de la victoire sur les Pays-Bas, j'ai subodoré quelques méfait crasse de notre sélectionneur honni (comme le cheval).
Et là que vois je dans le résumé du match :

France accorde plus d'importance à ce match que Nederland.

Rhaaaa ! Le foutredieu d'inconséquent ! Une telle victoire en grillant une de nos rare cartouche d'enthousiasme !
Alors qu'il aurait été si simple de... proposer le tranquille mutuel !
Le Batave aurait été content, il ne se serait pas pris une grosse pilule et nous de même, on aurait gagné en sauvegardant notre enthousiasme à des niveaux que Frison-Roche n'aurait pas dédaigné (paf ! minute culturelle : allez lire Premier de cordée).
Oui mais voilà, cette pratique d'un autre age suscite les réactions, pardon, les passions. Face au tranquille mutuel, il n'y a que deux alternatives : ceux qui aiment, les bisounours et ceux qui pourfendent, les chevaliers blancs.

Pour causer tranquillement de tout ça au coin du feu, j'ai donc invité un représentant de chaque camp : Zorro et Grobisou.

- Alors, Monsieur Grobisou, expliquez nous comment ça marche ?
- Euh, en fait, ça commence quand je me rend compte que je vais gagner avec beaucoup d'amplitude ou perdre avec tout autant d'amplitude. Alors, pour éviter la victoire excessive ou la taule mémorable, je propose à mon copain bisounours de jouer en tranquille comme moi.
- Ah ! Ah ! Votre copain bisounours ! Parce que ces choses là se font à deux, espèce de dégueulasse ! Et en plus entre "initiés" ! C'est une secte de pervers, quoi !
- Mais euh...
- Vous n'avez pas honte, vilain malotru joufflu, de tricher ainsi et de mettre en péril la sportivité d'un jeu, l'équilibre d'internet, la sûreté de la France, la stabilité planétaire ?
- Ah ? Je fais tout ça, moi ?
- Et il fait l'innocent ! Parfaitement vous faites tout cela ! A la place de vos adversaires, je vous vilipenderai, je jetterai votre nom aux orties, je vous poursuivrai jour et nuit jusqu'à votre extinction complète !

- Mais heureusement, il y a les chevaliers blancs ! Monsieur Zorro, vous en êtes leur représentant.
- Ben non.
- Comment ?
- Vous voyez bien que je ne suis pas blanc. Zorro, il est noir, comme le Père Noël et Dieu (Re-paf ! Deuxième minute culturelle : Le Père Noël noir de Renaud). Non, ils n'ont pas envie de parler aux tricheurs. Mais bon, j'ai quand même leurs explications.
- Ouf ! Dites m'en plus alors.
- Vous comprenez, BB est un véritable substrat de la vie. Quand on arrange des matchs, c'est un peu comme un OM-VA, comme si un chasseur tirait à vue sur un animal qui deux heures auparavant étant élevé au grain, comme si un pays signataire des droits de l'homme vendait des armes. On considère cela comme de la triche, de l'hypocrisie, de la trahison !
- D'où la nécessité absolue de pourfendre ledit tricheur.
- En effet, et dans le cas où on en tient un, il ne faut plus le lâcher. Il faut jeter dessus les chiens, il faut le poursuivre, le forcer, le dépecer.
- Mais pourquoi ?
- Parce que ça nuit aux adversaires que sont les chevaliers blancs, pardi !
- Bien sûr ! Donc j'imagine que les chevaliers blancs, détestant le tranquille mutuel, ne le pratiquent jamais.
- Ben... si, mais seulement quand ça les arrange et sans rien dire... Eh ! Oh ! Faut pas déconner non plus !

- Merci donc pour cette discussion pas du tout rigolote mais tellement jouissive.

Last edited by Le col-vert enragé at 9/23/2010 3:37:56 PM

Je pense que comme une grande partie de la population BB avoir remarqué cette chose étrange que d'avoir jouer en normal face aux Pays Bas la semaine suivant leur match en couperet face à l'Espagne... Mais j'avoue que les discussions autour de l'équipe de France 1 ne m'emballent pas des masses depuis quelques temps...
Enfin comme tu as pris le temps d'écrire ces quelques mots en y insérant des anecdotes personnelles^^, j'y ajoute 2-3 mots de soutien.