Pourquoi ? Sempiternelle question. Redondance de la matrice. Cycle infini de spleen et d’idéal. Pourquoi ? Pourquoi après tant de marches gravies, certaines questions sont de retour. Retour à la case départ, en ce qui concerne mes ambitions et mes craintes. Craintes, malheureusement oui, les faux pas sont si proche de moi, toujours présents. Présent, les joueurs se doivent de l’être, car rien ne leurs sera donné, il faudra aller se servir ou regarder encore les autres en profiter. Profiter de l’expérience de notre première campagne, s’en servir, l’utiliser pour mieux sévir. Pour sévir sur le parquet, certains devront gagner en maturité pour qu’ils puissent exprimer tous leurs talents. De leurs talents naitront nos émotions. Nos émotions guideront nos rêves. Et nos rêves se doivent de ne connaître aucune limite. Limitée, notre imagination l’est, elle a pour contours les choses qui nous entourent et que nous connaissons. La connaissance limite et structure notre imagination et malheureusement la bride.
Il n’y a pas de sensation plus émouvante qu’une joie mélancolique. Le sentiment n’a rien de confortable au premier abord, ne sachant pas réellement de quelle manière manifester le ressenti éprouvé. Mais, la vie n’est elle pas faite de choix ? Et n’est ce pas des plus agréables que de pouvoir suivre notre route en fonction de l’état dans lequel nous sommes ? De la colère à la déception en passant par des rires, des cris, des larmes et des accolades, la route de la vie nous surprendra toujours à chaque virage.
Tel un conteur des temps modernes, narrant mes visions intrinsèques sur un ton farfelu, laissant à mes joueurs le soin d’embellir et d’emballer mes mots tels des guerriers naviguant sur la glaciale mer du nord à la conquête du Walhalla. De ces ballades oniriques, l’espace temps se dissipera, et laissera le jour et la nuit se confondre jusqu’à la fin. Chaque élément de l’équipe joue un rôle essentiel dans la construction d’une cohésion progressive, entre envolées colériques de ma part et ruptures de rythme ponctuelles de leur part. Chacun apporte sa contribution. Le tour de force étant que dissociés les uns des autres, ces éléments possèdent tous une profondeur inouïe, un talent qui leur est propre. Pourtant ils paraissent légers et épurés de façon isolée. Cette union, cette jonction des uns aux autres crée une sorte de gros cumulus d’où jaillira des éclairs de génie, des tornades qui balayeront notre route mais surtout une douce pluie fine, venant vivifiée notre visage hagard de celui qui n’a pas encore réussi.
En saison 17, nous avions déjà affronté l’Arménie. L’objectif d’aujourd’hui est de faire mieux que dans le passé (+48), voir si nos progrès sont palpable. Le contexte, le déroulement sera peut être tout autre. Pourtant il servira de comparaison.
Les guerriers du jour seront :
Houel en meneur, Langevin à l’arrière, Matéo en AS, Lafleur en AF, et Rouquette en P.
Les remplaçants seront Figuet en meneur, Mazy à l’arrière, Morel en AS, Wagner en AF, et Rollin en P.
Les réservistes seront Cavalier et Philippot.
La tactique sera Princeton et H&H.