Soyons sérieux deux secondes, s'il vous plait.
On commence par écouter le plus bel hymne national de la planète by The National Band of Pipes and Drums.
Messieurs-dames, chapeau !
Ratatatata (drums)
Coinoinoinoinoin (pipes)
Flowers of Scot-land (male voices)...
Applaudissements.
Maintenant, étudions la bête, l'animal, le croisement entre le kelpie et la banshee, j'ai nommé : l'ECOSSAIS !
Le calédonien, le scots, l'highlander... le quoi ? L'highlander ! Mon dieu ! L'highlander ! On ne pourra jamais tuer ce match car l'highlander est immortel !
Il va falloir la jouer fine, alors.
Etudions les moeurs de ces peuples.
D'abord, ils n'aiment pas l'Anglais. Un bon point pour eux, on pourrait presque leur lâcher le match rien que pour ça, tiens. Mais ils le parlent quand même (l'anglais, voyons, suivez un peu). L'écossais n'est pas constant.
Ensuite, l'écossais boit. Beaucoup. Même les polonais crèvent d'envie devant l'écossais buvant. L'écossais fait des envieux.
L'écossais ne porte pas la culotte mais la jupette. Ils ont donc la "Burnes in the wind" attitude et ça c'est bon. Les testicules comprimés sont traumatisés, nagent dans un bouillon de culture et au final n'atteignent jamais leur plein rendement. Donc on peut en déduire que l'écossais est sévèrement burné.
L'écossais joue de la grande cornemuse. A ne pas confondre avec la petite qui est... plus petite ni avec la cabrette de ma région qui n'est pas bien grande non plus. Les petites cornemuse et cabrette ont cette avantage qu'on n'a pas besoin d'une grosse capacité pulmonaire pour la gonfler, alors que la grande, si (en même temps elle fait aussi d'autres notes que le si). Il faut donc de gros poumons pour jouer de cette bestiole. L'écossais est donc busté.
L'écossais s'amuse à lancer des troncs d'arbres. Si ! Si ! Je vous jure que c'est vrai ! Là où on lance une baballe à Fido pour jouer, l'écossais lance un tronc de chêne millésimé à Nessie. L'écossais est donc un peu gonflé quand même.
L'écossais fabrique le meilleur whisky du monde. L'écossais est donc... malté. Mais non ! Il n'habite pas Malte ! On oublie.
Ca donne donc :
Constant-Fait des envieux-Burné-Busté-Gonflé
Donc ça donne euh... rien...
Rhaaa ! Mais comment prendre ces maudits bouffeurs de hagish ?
Plouf !
Comment ?
Plouf !
Plouf ?
Oui, Plouf !
Mais bon sang ! Vous l'avez vu ? Non ? Mais si cette tache noire à la surface du lac, là ! Mais bon sang, c'est... c'est... Nessie !
La voilà la solution !
L'écossais est crédule ! Il croit encore aux monstres aquatiques et aux fantômes. Alors que nous, français très rationnels, nous n'avons fait qu'élire Grincheux à l'Elysée (et là, si je ne me fais pas modérer...).
Bref... Pour une fois, nous jouerons donc... en blanc. Avec des draps. EN FANTÔMES ! On pique les ballons avant le coup d'envoi et les remplace par des boulets et des chaines.
On coince quelques coins en bois sur les paniers afin qu'ils grincent à chaque dunk.
Et l'écossais, devant ce spectacle, se croira à la maison, essaiera de converser avec Andy, son fantôme domestique. tiens, avec un peu de chance, on aura peut-être droit à un petit 20 ans d'age !
Désolé...