Hier soir la France a fait tomber la grande muraille de chine et accède une nouvelle finale historique !
Et quel match mes amis quel match amis !!
Car pourtant, dès la 3e minute, notre Ailier Shooteur, pièce maitresse de notre effectif se blesse nous laissant imaginer le pire pour la suite… la malédiction, une nouvelle fois.
Mais nos bleus s’en sortent relativement bien, l’étonnant Deschamps fait falloir son petit shoot pour un joli 3/3, les extérieurs se montrent relativement adroit et défendent du mieux qu’il s peuvent. Seule ombre au tableau les 12 lancers France qu’on leur offre... dont 10 convertis. Nous ne sommes malgré tout pas en reste avec un 6/8, tout est bon à prendre : 27-25 pour les tricolores.
Au deuxième quart temps, l’action du match : Sur un shoot ligne de fond de Kuande, leur arrière, Thomas Saint vient lui apprendre les bonnes manières en lui assénant un bon gauche en tentant de le contrer. Faut antisportive évidente, Kuande sort sur blessure, Bilaly est vengé, 1 partout, balle au centre.
A jeu égal donc notre intérieur continue de régaler avec 13 pts à 6/6, et 9 prises au rebond. Lepape plante deux tirs longue distance d’importance, et Morel assure l’essentiel. Les remplaçants trouvent peu de temps de jeu, bien que Lequellec parvient à faire oublier un Brassart peu en vue (2/7). Coté chinois Kuanjie et seul Rawangpa surnage… Les bleus prennent le large dans en fin de quart temps : 55 – 45, attention aux fautes malgré tout..
Puis le quart temps de rêve avec une énorme défense pendant 6 minutes, un Morel « On fire » et un méchant 12-3 subit par nos adversaires.. Les chinois n’y sont plus et continuent les vendanges à base de 0/6, 2/9, 3/7 ou encore 1/5. Ces derniers limiteront les dégâts, même si notre équipe fait moins de fautes, Morel fait sa 5e faute et n’a plus le droit à l’erreur..
Avec + 21 a l’entame des 12 dernières minutes, nos remplaçants sont à la fête… mais vont quelque peu subir devant l’armada rouge. Assez stériles en attaque, nos joueurs ont du mal à se trouver, et payent leur méforme... Mais rapidement le cinq majeur reprend sa place pour assurer une victoire qui nous envoie vers une deuxième finale consécutive.
Une prise de risque à nouveau payante face à une équipe qui a buté sur notre jolie défense de zone, une très belle adresse extérieure emmené par un excellent Morel et un Deschamps au sommet de son art.
Quelques regrets pour Bilaly qui avait commencé la rencontre d’une fort belle manière et aura à cœur de se rattraper lors du prochain match.
Devant nous pour cette finale se dressera le Chili, qui s’est imposé face aux Suisses, malgré le bon choix tactique de ces derniers.
Nous pouvons nous attendre à tout de la part de nos prochains adversaires, et il faudra vraiment réaliser une grosse performance pour nous imposer.
A lundi prochain pour cette finale !