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[EDF] Saison 15. Ah, bon ça existe encore ?

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From: iasion

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171939.23 in reply to 171939.22
Date: 2/1/2011 6:04:04 PM
Cassoulet Forever
III.15
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Les salauds gentilshommes
J'avoue ne pas tout comprendre, la saucisse, elle finit où en fait ?


Dans le chat... ou un chien chaud... arf, je ne sais plus :P

From: jerome

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171939.24 in reply to 171939.23
Date: 2/1/2011 6:51:19 PM
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Il faut qu'on m'explique, je n'ai rien compris du tout.

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171939.25 in reply to 171939.24
Date: 2/2/2011 3:36:49 AM
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Trop bon ^^

Mais tu n'évoques malheureusement pas la quenelle bien que tu mentionnes la saucisse. Dommage :o

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171939.26 in reply to 171939.25
Date: 2/2/2011 5:40:01 AM
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Félicitations, encore une victoire de canard ! Dans un style "délire littéraire" tu réussis d'une simple volée (attentions tout de même à nos amis chasseurs nocturnes) à clouer le bec (car tu n'es en fait pas le seul a en avoir un grand ouvert) à tous ces politiciens cracheurs de venin. Tout ceci d'une souplesse dans un seul texte humoristique, qui sincèrement, m'en bouche un coin ! (coin)
Cependant, s'il m'est permit, moi grand inculte littéraire, qui n'a pas de bibliothèque ou de revendeurs dans mon troupomet, j'aimerais te faire part de ma déception quand à ta recherche concernant la construction de tes personnages, pour tes rédactions futures, car tout le monde attend de pied ferme (ou de patte palmée) l'épisode 3. Je choisis donc de prendre ma plume (moi qui n'en ait qu'une) pour te faire des propositions à base d'exemples. Ma créativité restant limitée, je choisis de te prendre pour cible. A noter qu'il s'agit d'humour et j'imagine que comme tu pratiques cet art, tu seras bien placé pour comprendre aisément qu'il ne s'agit pas d'attaques personnelles (nous voyons trop de conflits écoeurants pour en rajouter un, n'est ce pas ?) dans les textes qui vont suivre.

On va commencer par reprendre ton personnage célèbre, à la fois simple et caricatural basé sur l'incarnation de clichés. Si ils sont compréhensibles d'un simple coup d'oeil, ils mériteraient d'être construits plus précisément, non pas en ajoutant de quelconques détails interminables, je laisse cet exercice à Balzac, mais en immergeant le lecteur dans une ambiance qui va donner de la profondeur au personnage.

Le sniper : Assassin qui tapis dans l'ombre, attends le moment ou l'on s'y attend le moins pour d'un coup, l'espace d'une fraction de seconde, remplacer le chahut d'une foule par l'unique son de son canon qui hurle. Alors que la foule en vacarme ne s'en souciait guère il réussit d'une précision unique, à monopoliser celle ci dans le simple cri de son arme. Mais où peut il bien être ? En hauteur, là ou sa lunette peut traquer sa proie par une visibilité clinquante, et aussi s'en protéger, d'elle et ses gardes du corps à l'affut de tout comportement suspect, par son camouflage irréprochable. Un crime propre qui est souvent commandité par une noble cause, telle que la protection ou la justice.

Il peut aussi être intéressant de mouler son personnage autour d'un élément naturel pour lui donner une touche tactile et informe offrant au lecteur une sensation mystérieuse due à son coté imprévisible qui permet aussi à l'auteur de le retourner dans tous les sens souhaités. Voyons voir ce que cela peut bien donner :

L'air : A la fois invisible et indispensable, l'air est source de vie. Cet air est si omniprésent que l'on a l'impression qu'il a toujours existé, et qu'il parviendra à résister à l'épreuve du temps. Lui qui nous pénètre dès nos premiers instants d'existence. Nous puisons le plus naturellement et inconsciemment qu'il soit dans cette ressource d'énergie qui paraît infinie, pour construire notre vie, notre famille, notre monde. Tout ceci sans qu'elle ne grince la moindre dent, ou n'attende qu'on lui souffle au creux de l'oreille le moindre remerciement. On peut l'oublier, par son naturel dormant, mais on ressent facilement son existence dès la moindre caresse, qui vient glacer notre épiderme jusqu'à la pointe des poils. Car si l'air peut percuter, et paraitre rude, il lui est plus difficile de nous causer de dommages intérieurs. Bien sur, il est conducteur, et peut regrouper puis transmettre de nombreuses bactéries, mais toujours indépendamment de sa volonté.

On peut aussi construire le personnage à partir d'un objet, ce qui peut aussi apporter une touche indéniablement grasse mais non moins humoristique, exemple :

Last edited by Vividus at 2/2/2011 5:42:35 AM

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171939.27 in reply to 171939.26
Date: 2/2/2011 5:41:22 AM
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La brosse à chiottes : Bien que lorsque l'on ouvre la porte de la pièce la moins glorieuse de sa maison, on ne puisse pas penser à elle dès le premier instant, celle-ci reste indispensable. Concentré à expulser une forte dose de matière fécale dans le bassin pour soulager ses entrailles et ce que l'on garde au plus profond de sois, on s'aperçoit rapidement que lorsque l'on tire la chasse d'eau pour oublier cet instant intime et dégradant oserai je dire, il n'en reste pas moins quelques copeaux dont on ne peut se séparer, et qui laissent souillée la paroi commune, future au prochain usager. Honteux, on ne sait que faire, jusqu'à trouver du coin de l'oeil, planquée au fond de la pièce l'instrument de purification qui intervient tel un sauveur. La brosse à chiottes vient nettoyer les excréments vomis par des "trous du cul" et il faut l'avouer, même si elle ne se mouille pas trop, elle aime bien s'enduire la tête plein de caca, alors que l'on croyait que toute la scène qui s'est déroulée devant ses yeux silencieux, était bel et bien finie.

Il était aussi possible de travailler une allégorie, pour imprégner le personnage d'une idée, ou encore de nombreuses autres formes riches, dont tu trouveras certainement par toi-même maints exemples.

Enfin bref, peut être que tout ceci est inutile. Après tout, connaissant tes qualités de rédacteur, tu as du certainement choisi de mettre un place ce style si particulier, d'un nauséabond mélange entre le désordre et l'imprécision, à la fois grossier (à ne pas confondre avec impoli ou injurieux) et ridicule. Ces caractéristiques tu les as probablement choisies délibérément, pour mieux dépeindre dans ton texte la scène dont tu étais témoin.


edit : ma maitresse m'avait pourtant dit de toujours relire un texte avant de l'abandonner dans la nature. Excusez mes nombreuses fautes de rédaction, je n'ai pas la prétention d'être un homme de lettres.

Last edited by Vividus at 2/2/2011 5:49:56 AM

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171939.28 in reply to 171939.27
Date: 2/2/2011 7:30:03 AM
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juste énorme!!! :D