Bonjour tout le monde !
J’ai mis pas mal de temps à faire ce débriefing, pour la simple et bonne raison que je regarde à nouveau toujours les matchs avant de me lancer dans l’écriture. Là pour le coup, il est impossible de revisionner celui-ci… J’ai donc choisir un format un peu différent.
Le match
Des quart-temps très serrés avec un maximum de 3 points d’écart à chaque fois. Une prolongation inespérée que nous gagnerons finalement de 5 points, nous envoyant vers le Graal. La 3-2 a été la clef de notre victoire. Sans elle, nous pouvions regarder les Italiens monter en haut du podium. Le statut de favori des Italiens les aura finalement desservi, ils n’auront pas osé sortir de leur homme à homme habituelle. Comme quoi, être outsider est aussi une bonne position.
Les joueurs
Rodolphe Fontaine : 12 pts (5/20), 7 rbds, 2 pds, 2 in. Opposé à un Claverini très performant en defense, Rodolphe n’en a pas moins été efficace en defense. Sa faible réussite n’est qu’anecdotique, tant il nous a sauvé de match cette saison.
Anthony Dubois : 4 pts (2/4), 2 rbds, 1in, 1bp. Il a fait ce qu’on lui a demandé en faisant souffler Fontaine, et en mettant à chaque fois un panier bienvenue pour ne pas laisser les Italiens faire l’écart. Sa blessure l’aura contrarié pour plus de temps de jeu cette saison, dommage.
Benoît Colas : 26 pts (10/21), 7 rbds, 4 pds, 1 in, 1 bp. Un des hommes de cette finale. Meilleur marqueur du match, Benoît aura été un poison pour son vis-à-vis Claudio Rua. Sur chaque action défensive, il aura annihilé les volontés italiennes. Malgré sa réussite moyenne aux lancers francs (5/10), on se souviendra que sans lui, le titre n’aurait certainement pas été là.
Mickaël Derambure : 9 pts (2/6), 2 rbds, 1 pd. Le jeune Derambure jouait sa première finale internationale, seulement son 3 ème match même, il était donc normal qu’il soit accablé par la pression. Mais outrepassant tout ça, il mettra deux 3 pts rageurs qui permettront aux français d’aller en prolongations. Il a désormais les championnats du monde en point de mire, et le sélectionneur le considère déjà comme un capitaine né.
Samba Badiana : 22 pts (9/23), 11 rbds, 2 pds, 2 in, 2 bp. Opposé à DiaFeria, on s’attendait à plus de réussite pour Samba. Il aura réussi cependant à enchainer deux séries de shoots qui nous auront amené vers le titre : une première au 4ème quart-temps… et une série de 7 points dans la prolongations, qui auront plongé les Italiens la tête sous l’eau.
Fabrice Lafleur : 0 pt, 3 rbds, 1 pd, 1 bp. Une finale à oublier pour Fabrice, qui n’aura jamais existé. Les 2 semaines de blessure de cette saison lui auront fait prendre un retard au shoot qui lui aurait bien servi. Qu’importe : il est lui aussi champion d’Europe.
Pierre Wagner : 15pts (5/16), 14 rbds, 1 pd, 3 in, 1 co, 1 bp. Incontestablement l’homme de cette finale. Il reste quelques secondes à jouer, la France est menée de 3 points… les mines sont déconfites. Pierre sort alors un 3 pts de nulle part qui envoie la France en prolongations ! Sa prolongation sera un récital : dunk, contre, interception. Spolaore vivra un calvers…
Sébastien Rollin : 4 pts (2/6), 4 rbds, 1 co. Sans être transcendant, Sébastien aura été le back-up efficace de Pierre. Avec plus d’endurance dès le début de saison, on imagine qu’il aurait même été indispensable rapidement.
Pierre Le Pors : 6 pts (3/10), 18 rbds, 5 pds, 1 in, 4 Cos, 1 bp. En voilà un qui aura surpris son monde ! Il aura totalement fait oublier Patrice Caumont. Dès le début du match, le ton sera donné avec bâches successives sur Cesare Cardillo, le plus gros salaire de cette Euro. Des rebonds, des passes, un petit shoot de temps en temps voire un RO pour soulager son équipe. Les Bleuets lui doivent une fière chandelle.
Cédric Roy : 2 points (1/3), 3 rebonds. Il aura fait son job, faire souffler Pierre, et prendre quelques rebonds clés. Mieux entraîné, il aurait joué plus souvent.
Je tiens à remerci